Les Artisans du Podcast
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Univers podcast

Rebecca, podcasteuse indépendante

Rebecca est très active : elle est coach professionnelle, accompagnante en entreprise… et podcasteuse indépendante.

Dans cette nouvelle interview, nous recevons Rebecca Ricchi. Rebecca est très active : coach professionnelle, accompagnante en entreprise et podcasteuse indépendante. Nous allons voir avec elle comment on peut se lancer dans le podcast, ce qu’est le métier de podcasteur et comment travailler sa voix. Ne manquez pas également l’article au sujet de son podcast est disponible en lien. 

Nous abordons donc le plaisir du podcast. En pleine carrière professionnelle, Rebecca se lance pour transmettre des émotions, des messages au travers de textes qu’elle incarne dans Histoires Pour les Grandes Personnes. Pour elle, le podcast est une manière de s’exprimer, un espace où tout est possible, pour tout le monde. Découvrez son parcours, son amour pour le podcast, ses rencontres et bien davantage.

Dans cette interview, nous allons principalement aborder l’univers du podcast, même si vous exercez de multiples activités. Avant de commencer, j’aimerais que vous nous parliez de vous. Quel est votre parcours ?

Je fais de l’accompagnement individuel et collectif sur des questions liées au travail. Je fais aussi du coaching individuel et du podcast.

En pleine carrière professionnelle, comment vous êtes-vous lancée dans le podcast ?

Je fais de l’intelligence collective et j’avais envie de partager ce qu’on est, ce qu’on apprenait, ce qu’on faisait en intelligence collective. Donc, j’ai monté un podcast avec deux intervenants il y a deux ans. Et puis on m’a raconté une histoire il y a un peu plus d’un an, que j’ai trouvée très belle et très éclairante pour réfléchir sur soi. Et cette histoire-là, j’avais envie de la partager. Ça a été la genèse de mon podcast. C’était le souhait de partager une histoire qui m’avait plu et qui m’avait aidée.

Où est le déclic pour réussir à se lancer dans un podcast très intime comme vous le faites ?

Le podcast est un environnement extrêmement facilitant par rapport à plein d’autres. C’est facile, il y a plein de communautés, il y a plein d’ouvertures, il y a plein d’énergies et donc, il suffit juste d’avoir envie.

C’est un peu comme trouver sa place dans la vie.

Comment avez-vous appris à faire du podcast ? Vous considérez-vous comme podcasteuse, finalement ?

Alors, je me considère vraiment comme podcasteuse parce que, pour moi, le podcast, c’est un état d’esprit, une posture, une ouverture.

Et comment avez-vous appris, ne serait-ce qu’à enregistrer votre voix ?

Pour être honnête, c’est mon fils de quinze ans, qui avait dû apprendre à l’école et qui m’a dit «  tu sais, il y a un logiciel, c’est facile, je vais te montrer ».

Et qu’est-ce qu’un bon podcasteur ? Selon vous, y a-t-il un idéal ?

C’est quelqu’un qui me prend par la main et qui m’emmène quelque part, soit pour vivre quelque chose, soit pour apprendre quelque chose, pour découvrir, pour réfléchir, pour ressentir.

Donc, vous vous inspirez de ça pour créer les vôtres ?

Le podcast est un espace où l’on n’est pas obligé d’avoir une attitude de benchmark pour regarder ce que font les autres. Il y a autant de podcasts que de podcasteurs. Même si probablement ça changera, en réalité aujourd’hui, tout est possible pour tout le monde.

Vous dites qu’il y a autant de podcasts que de podcasteurs… Comment trouver sa place dans un univers aussi vaste ?

C’est un peu comme trouver sa place dans la vie, trouver l’endroit où l’on se sent juste, ce qu’on veut y faire. Si je parle que de moi, mon désir c’est de partager, de transmettre.

J’aime le moment de l’enregistrement, je ne prépare rien.

Vous qui parlez de vous à travers votre podcast, où est la satisfaction dès que vous mettez en ligne un épisode ?

D’abord, j’aime les histoires que je partage. J’aime le moment de l’enregistrement, je ne prépare rien. J’enregistre avec ce qui me traverse l’esprit et généralement, c’est connecté à l’histoire que j’ai choisie. J’apprécie le moment de la mise en ligne et les retours et des gens qui m’écrivent.

Aujourd’hui, le podcast prend vraiment sa place, les chiffres du mois de mars le montrent encore. Vous n’avez pas peur que les valeurs que vous défendez dans le podcast se dénaturent ?

Je crois que tous les jours, effectivement, il y a la création de nouveaux podcasts, mais c’est ce que j’aime aussi. Il y a plein plein de choses autour du podcast : d’abord en matière de réseaux sociaux, de discordes, de groupe Facebook, de constat. Et ça circule, c’est très fluide, on se tutoie, on se donne des conseils. Je n’ai vu ça nulle part ailleurs, c’est du jamais vu ça dans le monde de l’entreprise. Donc ça, c’est merveilleux. Le risque pour moi, c’est qu’effectivement, cela devienne une forme de marchandisation à l’excès, qu’on soit dans des produits très léchés.

Séance d’enregistrement de Rebecca Ricchi

Vous apprenez avec ces gens tant techniquement qu’humainement, autour du podcast ?

Oui, encore récemment, j’ai rencontré une fille qui fait un podcast de grande qualité et elle écoute les miens. Elle m’a dit «  tu devrais peut-être faire ceci ou cela… ».

Avez-vous des ambitions à travers votre podcast ?

Le podcast, c’est un peu ma croyance de la vie. Une porte ouvre une porte, qui ouvre une autre porte. En l’occurrence, le podcast a donné lieu pour moi à un projet d’émission radio qui a démarré il n’y a pas longtemps, et il y en aura d’autres. Mais en tout cas, c’est de continuer ce rapport à la voix, ce rapport à l’auditeur, ce lien avec l’oreille de l’autre et avec la relation à soi à travers le podcast.

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