La maison Messika se lance dans son premier podcast À l’Instinct. Disponible depuis le 12 mai, elle a souhaité mettre en avant les valeurs qui lui sont chères. Elle a fait confiance à Patrice Gascoin, journaliste radio, pour présenter et animer ce podcast. Et vous reconnaîtrez sans doute également Constance Gay, actrice, en voix off.
L’interview de Valérie Messika
Écoutez l’interview ci-dessus ou lisez-la en fin de cet article.
Fondatrice, directrice artistique, femme et mère de 2 enfants, Valérie n’a pas choisi le titre de ce podcast au hasard. En effet, son instinct la guide au quotidien, tant dans ses rencontres que dans ses créations. C’est aussi pour elle un moyen d’exprimer l’importance du savoir-faire et de l’innovation dans la maison qu’elle dirige.
Et comme l’humain y est particulièrement présent, elle a souhaité inviter son père, diamantaire, pour aborder le sujet de la transmission. Et celui-ci profite de l’occasion pour lui déclarer – à distance – son admiration sans faille.
Au fil des épisodes, vous ressentirez certainement une complicité naturelle entre Patrice Gascoin et Valérie. Elle s’est installée en amont des enregistrements, et a permis une très belle qualité d’échange, ainsi qu’une aisance au micro dès les premières minutes.
Une série de rencontres pour vous inspirer
À l’Instinct, c’est avant tout une série de rencontres. Valérie Messika y accueille donc des personnalités qui partagent ses valeurs…
Nicolas Loufrani, fondateur de The Smiley Company
Ensemble, ils ont réalisé une collection française exclusive à l’occasion du 50e anniversaire du Smiley. Celle-ci porte les valeurs de positivité et de bonnes énergies. Cet échange permet de mettre en avant ce qui caractérise la personnalité de Valérie en tant que femme, mais aussi en tant que business woman.
Pierre Hermé, fondateur de la Maison Pierre Hermé
Icône de la gastronomie française, désigné meilleur pâtissier du monde par le classement des « World’s 50 Best Restaurants » en 2016, Pierre Hermé, vient partager leur amitié au micro de Valérie.
Issue d’une rencontre avec l’épouse de Pierre Hermé, celle-ci leur a permis de collaborer à plusieurs reprises pour allier gastronomie et joaillerie. Une même philosophie les réunit : la préservation des savoir-faire, mais aussi l’expérimentation dédiée à l’excellence et au plaisir.
André Messika, Président de la maison Messika
Dans l’épisode consacré à son père, l’émotion est palpable… Il nous raconte la transmission « père-fille », les liens qui les unissent et leur passion commune pour la pierre. Ici, au-delà de l’humain, du savoir-faire et de la transmission, nous entrons au cœur de l’intime.
Dans cet épisode où elle n’est pas présente, Valérie laisse toute liberté à son père – par pudeur sans doute. Et celui-ci en profite pour lui déclarer en toute intimité la fierté qu’il lui porte.
Antoine Trémoulinas, Directeur de Production de la maison Messika
Ingénieur de formation, Antoine Trémoulinas dirige la production de la maison. En véritable alchimiste, il est capable de donner vie à la créativité et aux idées de Valérie, de les transformer en joyaux. Mais pour se renouveler sans cesse et continuer à casser les codes, il doit se réinventer et constamment dépasser les limites de la joaillerie pour réussir à la sublimer. Cet homme plein d’audace conjugue ainsi chaque jour tradition et modernité à la perfection.
Retrouvez les deux premiers épisodes disponibles sur votre plateforme préférée puis tous les quinze jours, jusqu’au 7 juillet.
Transcription de l’interview de Valérie Messika
Pour la première fois, vous êtes l’initiatrice de votre podcast et non pas l’invitée. Vous avez dû vous lancer toute seule, notamment pour le teaser. Qu’est-ce qui vous a semblé le plus difficile dans cet exercice, d’abord en solitaire ? C’était une torture de vous faire recommencer à plusieurs reprises dans le teaser ?
Une torture, non, c’est un exercice que j’ai bien aimé finalement – apprendre à être synthétique et à poser sa voix. C’est un exercice d’ailleurs que j’ai dû faire tout au long des podcasts. C’est un exercice que j’ai bien aimé.
Vous étiez pleine d’appréhension au départ, à l’idée d’être en binôme avec un journaliste radio que vous ne connaissiez pas et pourtant, le feeling a bien opéré avec Patrice. Je me trompe ?
Non, absolument, c’était génial. Je pense que Patrice a définitivement fait partie des ingrédients qui ont fait que ça a super bien pris. Parce que c’est vraiment un interlocuteur qui met en confiance, qui rythme aussi beaucoup l’échange à travers ses questions, ses rebonds, ses transitions, c’est un métier – c’est un talent aussi – ça confère une énergie très agréable à l’écoute, qui fait que l’on ne s’ennuie pas.
La famille est un socle fondamental dans ma vie
À certains moments au studio, l’ambiance était très familiale. Votre père et votre frère étaient présents. Y avait-il une volonté de les rassembler ?
Vous savez à quel point la famille est un socle fondamental dans ma vie de tous les jours, qu’elle soit personnelle ou professionnelle. Donc, c’était un peu une évidence pour moi qu’ils soient là et qu’ils fassent partie du podcast. Et j’avoue que pour mon petit frère, ce n’était pas prévu, mais cela a apporté un autre regard et une autre émotion à ce podcast.
Là, j’ai envie de vous demander, vous avez écouté l’épisode de votre père avant sa diffusion ou vous avez préféré l’effet surprise ?
Pour être honnête, mes équipes me l’ont envoyé quelques jours avant, elles ont coupé deux ou trois passages qui étaient très émouvants, et peut-être un peu trop émouvants pour ceux qui nous écoutaient, ce n’était pas forcément hyper intéressant, mais moi ça m’a beaucoup touchée. Ça a été l’occasion de se dire des choses qu’on ne dit pas forcément.
Est-ce que cette expérience a marqué votre relation ?
Pas à ce point, mais c’était une étape, en plus j’avoue qu’on peut avoir de la pudeur parfois à se dire les choses, mais malgré tout, il est toujours assez démonstratif avec moi et il m’encourage toujours. Il me dit à quel point il est fier de la manière dont j’ai porté son nom de famille auprès du grand public. Donc, je n’ai pas non plus été complètement surprise par tout ce qu’il m’a dit, il y avait des détails qui étaient un peu plus différents.
L’instinct résume beaucoup de choses de ma vie
Qu’est-ce qui a été le plus intense ?
J’ai été touchée quand il a parlé de la relation qu’il a aussi avec Jean-Baptiste, et la confiance qu’il nous porte, mais le fait de le dire devant témoins, dans cette capsule qu’est le podcast, c’était génial. Avant, c’est ce qui me rendait fière, c’était aussi le regard des autres, de ceux que j’aimais sur ce que je faisais. Et à un moment donné, il a dit : « je crois qu’aujourd’hui, elle est vraiment fière d’elle-même » et ça, j’avoue que ça m’a beaucoup touchée parce que je ne m’en rends pas forcément compte, mais c’est vrai que c’est comme si j’avais atteint un autre niveau de maturité et un regard sur moi-même et sur la vie.
À l’instinct, qu’est-ce que représente cette série pour vous ?
À l’instinct, ça résume beaucoup de choses de ma vie et j’espère le transmettre aussi à mes enfants. Je ne pense pas qu’il faille pas intellectualiser les choses, mais quand vous vous interrogez sur une bonne décision ou pas, je trouve qu’il faut se recentrer sur son instinct et sur sa première impression. Elle est souvent juste, et je pense que c’est une expérience que j’ai envie de renouveler parce que cela donne une appréhension plus intime de la maison et de notre histoire. Cela reste une très belle aventure humaine.
Isabelle Albohair-Benel
Très touchant et très inspirant. Femme d’exception tellement humble. Une immense créatrice. Bravo pour votre talent inégalable. 👏